BORDEAUX DESTINATION
Capitale de l’Aquitaine construit autour de la Garonne. La ville grandit avec le Tram.
BORDEAUX DESTINATION
Bordeaux doit sa fortune à ses vins et à son port. La vieille cité se révèle avant tout comme un joyau de pierres ciselées, armoriées, dentelées dans le grand style du XVIIIe siècle : Bourse, Grand Théâtre, place Royale… Mais on y trouve aussi des rues étroites au tracé médiéval, de vieux quartiers aux allures sombres et populaires en voie de transformation.
Passée la surprise des superbes façades des Chartrons, des allées de Tourny et du Grand Théâtre, bref du Bordeaux de Louis XV, vous irez vous perdre dans les ruelles de Saint-Michel à la recherche du Bordeaux populaire, faire la fête dans les zones industrielles portuaires réhabilitées. Bordeaux, avec sa pierre calcaire dorée qui noircit naturellement, offre une jolie palette de couleurs.
Au bord de Garonne en voie piétonne offre désormais une ballade inoubliable. Du lèche vitrine dans les magasins d’usine situé dans les hangars en face du Seeko’o au désormais célèbre miroir d’eau, c’est à peu près 3 km d’espace piétonnier le long du fleuve
Le Palais de Justice de Bordeaux se situe à Bordeaux en France, sur le côté nord de la Place de la République. Le bâtiment ancien a été construit entre 1839 et 1846. Il a été inscrit monument historique le 19 mars 1979.
Il est bâti sur l’emplacement de l’ancien fort du Hâ (c’est une ancienne forteresse de Bordeaux, à l’emplacement de laquelle sont érigés actuellement le Palais de Justice et l’école nationale de la magistrature. Il a été construit par décision du roi Charles VII, immédiatement après la reprise définitive de Bordeaux aux Anglais en 1453.)
La Cathédrale St André et La tour Pey-Berland, du nom de l’archevêque Pey Beltrand, est une tour située à sur la Place Pey Beltrand juste à côté de la Cathédrale Saint-André. Elle est également classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Sa construction s’échelonna de 1440 à 1500 à l’initiative de l’archevêque du même nom. Couronnée d’un clocher, elle est toujours restée isolée du reste de la Cathédrale. Superbement sculptée, elle fut vendue pendant la Révolution et transformée en fabrique de plombs de chasse. La flèche, tronquée par une tempête ayant donné des vents de force d’ouragan au XVIII siècle, est aujourd’hui coiffée par la statue dorée d’une Vierge à l’enfant appelée Notre-Dame d’Aquitaine et abrite un fameux bourdon de plus de 8 tonnes. La statue de la vierge au sommet est tournée vers le village de Saint Raphaël, situé dans le Médoc, d’où était originaire Pey Berland.
La situation isolée de cette « tour-clocher » n’a rien de bien étonnant en Gironde, où les exemples sont légion. En particulier du fait des vibrations des cloches et du sol marécageux, qui auraient pu fragiliser la cathédrale. Cependant, il faut rappeler que la tour était autrefois reliée à la cathédrale par les maisons des chanoines, selon une coutume en vigueur dans tout l’Ouest de la France.
Il faut escalader deux cent trente deux (232) marches dans un étroit escalier à vis pour atteindre la terrasse située au sommet de la tour et qui a la forme d’une galerie autour de la flèche. Elle se trouve à plus ou moins cinquante mètres du sol. La base de la statue se trouve à 60 mètres, et la hauteur de cette dernière est de 6 mètres.
La GROSSE CLOCHE est le beffroi de l’ancien hôtel de ville. C’est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen âge. Elle a été édifiée au XV siècle sur les restes de l’ancienne Porte Saint-Éloy (dite aussi porte Saint James) du XIII siècle (adossée à l’église Saint-Eloi du XIII siècle), ouverte sur le rempart du XVIII siècle et sous laquelle passaient les pèlerins de Saint-Jacques en route pour Compostelle. D’où le nom de la rue Saint-James voisine, Saint-James étant le nom gascon de Saint-Jacques. Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central et dominée par le léopard d’or.
Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour donner le signal des vendanges et alerter la population en cas de débuts d’incendies. C’est la raison pour laquelle elle est depuis toujours le symbole à la ville et figure encore aujourd’hui sur les armoiries de la cité.
La cloche actuelle fut coulée en juin 1775 par le fondeur Turmel. Elle pèse 7 800 kg pour deux mètres de hauteur et de diamètre.
Elle a sonné la commémoration de la victoire du 8 mai 1945, depuis en raison de son poids et des risques de fissures que pourraient provoquer les vibrations de la cloche, elle n’a sonné qu’à quelques reprises, lors de sa remise en place dans le campanile, suite à sa restauration et lors de la visite du Général de Gaulle dans la ville, le 10 avril 1961.
Elle sonne tous les ans cinq fois par an. Le premier janvier, le 8 mai (Victoire du 8 mai 1954), le 14 juillet (fête nationale), le 28 août (libération de Bordeaux en 1944) et le 11 novembre (Armistice de 1918) en présence de nombreux spectateurs à 11 heures.
Représenté sur la girouette, le léopard anglais rappelle les armes de la province de la Guyenne anglaise dont Bordeaux était la capitale.
La Porte Cailhau ou Porte du Palais
La porte Cailhau se dresse sur la place du Palais du côté du fleuve.
C’était la principale entrée dans la ville, car la place du Palais
bordait le Palais de l’Ombrière,résidence des ducs de Guyenne, puis
siège du Parlement de Bordeaux à partir de 1462.
Elle permettait d’accéder au fleuve. À l’époque, les quais
verticaux n’existaient pas. La rive descendait en pente douce
vers le fleuve et c’étaient des bateaux légers qui déchargeaient
les navires ancrés dans le fleuve
La porte actuelle a remplacé une porte plus ancienne. Elle a été construite en 1495 pour commémorer la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à la Bataille de Fornoue contre les italiens.
Elle faisait office à la fois de porte défensive et d’arc de triomphe (présence d’une niche à l’effigie du roi) . Avec ses toitures, la porte atteint 35 mètres de haut.
Le nom de la tour rappelle les cailloux, appelés « calhaus » en gascon, qui étaient accumulés à ses pieds par la Garonne et qui servaient à lester les navires.
Plus probablement, elle évoque la grande famille bourgeoise bordelaise médiévale des Cailhau qui donna plusieurs maires à la ville (XIIIe – XIVe siècles)
PONT DE PIERRE :
Le pont de pierre, construit sur ordre de Napoléon 1 entre 1810 et 1822
D’une longueur de 487 mètres, l’ouvrage présente 17 arches (correspondrait aux 17 lettres de Napoléon Bonaparte) construites sur 16 piles. La largeur du pont, initialement de 14,6 mètres, a été élargie à 19 mètres en 1954. Le pont est construit en pierre et en briques, avec la particularité de comporter des espaces vides intérieurs.
Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d’un médaillon blanc en l’honneur de l’empereur. Ce médaillon porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés).
Des travaux sont envisagés pour 2014 ou 2015, afin de consolider des piles du pont qui s’enfoncent d’environ 1,5 mm par an. Pour réaliser ceux-ci, le pont devra être fermé à la circulation.
Jusqu’ en 1863, passage payant : 1 sou pour le piéton et 5 sous pour le cavalier.
Différents Pont de Bordeaux :
- Pont St Jean en 1965,
- Pont Suspendu ou Pont d’Aquitaine : 1967
- Pont d’Arcins : 1993
- Pont levant Chaban Delmas : 2013
LE MIROIR D’ EAU : Bordeaux est dotée depuis fin juillet 2006 du plus grand miroir d’eau du monde (3 450 m 2). En fait il s’agit d’un ensemble de dalles de granit assemblées sur une longueur de 130 mètres et une largeur de 42 mètres
Le système permet de faire apparaître l’un après l’autre un effet miroir avec 2 cm d’eau sur une dalle en granit et un effet brouillard pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres de hauteur. Géré par un ordinateur. Fermé 3 mois l’hiver pour cause de risque de gel….
Le miroir d’eau fonctionne entre 10 heures et 22 heures. Il présente un quart d’heure d’eau, cinq minutes d’arrêt puis cinq minutes de brouillard.
Un réservoir de 800 m 3 , situé sous la dalle, permet de stocker l’eau de la fontaine. L’eau est remontée en surface à l’aide de pompes, l’eau remplit une centaine de petits canaux disposés sous la dalle du miroir puis s’infiltre à travers les joints pour se répandre sur toute la surface du miroir.
Après 15 minutes, un système d’électrovanne permet à l’eau de redescendre dans le réservoir. L’effet brouillard est alors déclenché grâce à 900 injecteurs disposés au milieu des dalles, ce brouillard peut monter à une hauteur de 2 mètres. Puis le cycle continue avec le retour de l’eau sur les dalles de granit.
PLACE DE LA BOURSE : La place de la Bourse du pied est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestres, détruite à la Révolution, du roi de France Louis xv. À la Révolution, la statue est remplacée par un arbre de la liberté. Elle prend le nom de « Place Impériale » à l’occasion de la venue de Napoléon 1.
En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d’un chapiteau blanc et d’un globe, à l’emplacement de la statue équestres disparue à la Révolution.
En 1869, elle est remplacée par l’actuelle « fontaine des Trois Grâces » représentant Aglaé,Euphrosyne et Thalie, les filles de Zeus, dessinée par Louis Visconti (architecte qui a construit à Paris aux Invalides le Tombeau de Napoléon).
Dés octobre 2009, et ce tous les ans de ce même mois,
une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer
du sein utilise comme vecteur les Trois Grâces de la place
de la Bourse, enrubannées de rose et baignant dans une eau rosé
PLACE DES QUINCONCES : est la principale place du centre-ville de Bordeaux en France. Créée au début du XIX siècle sur l’emplacement du château Trompette, elle est plantée pour moitié d’arbres, dont la disposition en quinconces lui donne son nom.
L’imposant monument aux Girondins et deux colonnes rostrales en décorent les deux extrémités. Sa superficie (12 hectares), qui en fait la plus grande place de France et l’une des plus grandes d’Europe, lui permet d’accueillir des manifestations telles que des concerts et des foires. On y trouve les statues monumentales de Montaigne et de Montesquieu du sculpteur Dominique Fortuné Maggesi en marbre blanc qui y ont été placées en 1858.
Les colonnes rostrales. C’est une colonne triomphale de grande dimension destinée à commémorer une victoire navale ou des campagnes maritimes victorieuses
Les deux colonnes rostrales (21 mètres de haut) situées face à la Garonne, ont été construites par Pierre-Alexandre Poitevin en 1829.
Chaque colonne est ornée au tiers inférieur de quatre proues de galères prolongées de rostres formés de deux faisceaux de trois glaives
Deux statues de Monceau se répétant à la verticale des proues : l’une symbolise le Commerce et l’autre la Navigation.
Le MONUMENT DES GIRONDINS :
Le monument principal de la place est le monument aux Girondins élevé entre 1894 et 1902 à la mémoire des députés Girondins victimes de la Terreur et célébrant la République.
Il se compose d’un large socle encadré de deux bassins, ornés de chevaux et de groupes en bronze, et surmonté d’une colonne de 43 mètres de haut où culmine (à 54 mètres de hauteur) une « femme oiseau » célébrant la « République triomphante ». Cette statue de bronze de 11 mètres tournée vers le centre ville de Bordeaux représente le Génie de la liberté brisant ses fers (chaines)
Plus bas côté allées de Tourny, on peut voir trois femmes. La plus élevée symbolise Bordeaux les deux autres la Garonne et la Dordogne.
A l’opposé, côté Garonne on remarque au centre le Coq Gaulois encadré par deux autres femmes représentant cette fois ci l’Eloquence et l’Histoire. Alors que les deux faces Grand Théâtre et Jardin public devaient initialement recevoir la représentation des Girondins, les limites des budgets ne l’ont pas permis. Le paradoxe de ce monument érigé à la mémoire des Girondins tient donc dans leur absence.
FONTAINE DES GIRONDINS :
Cette fontaine que les Bordelais appellent souvent « chevaux des Girondins » revient pourtant de loin.
Vendue 30 francs le kilo aux Allemands (le prix de la ferraille à cette époque), elle devait être fondue. Les personnages constituant la fontaine des Girondins, voués à une destruction certaine, seront déboulonnés en 1943.
Les 34 sculptures disparaîtront ainsi du paysage Bordelais durant de nombreuses années.
Elles seront miraculeusement retrouvées intactes à Angers puis ramenées à Bordeaux ou elles seront longtemps stockées au pied du pont d’Aquitaine. Il faudra tout de même attendre 1982 pour que les célèbres chevaux marins, les allégories, les chars de la République et de la Concorde retrouvent leurs bassins au pied de la colonne.
Les personnages :
Coté grand théâtre la scène représente le « Triomphe de la République » qui sur son trône magnifie le travail (personnage du forgeron), la sécurité et la force (symbolisées par le lion). Les lois de la République sont rappelées de part et d’autre par la présence d’un groupe de 3 enfants « l’éducation obligatoire » du coté droit et le « service militaire » coté gauche. Un char tiré par des chevaux reptiles ou poissons jette dans le précipice les personnages symbolisant le Mensonge (l’homme au masque), le Vice et l’Ignorance (l’homme aux oreilles d’âne).
Coté jardin public, la scène représente « le Triomphe de la Concorde » qui tient à la main un rameau d’olivier. Elle protège la Fraternité symbolisée par les personnages de l’Ouvrier et du Bourgeois qui se parlent. Comme sur l’autre face on retrouve deux groupes de trois enfants. Coté gauche ils représentent la Paix et la Fraternité qui favorisent le commerce alors que coté droit c’est la Prospérité qui encourage les Arts.
L’ensemble se termine par le symbole du bonheur de la famille avec le père, la mère et l’enfant jouant avec un dauphin.
Le Grand Théâtre occupe une position centrale dans Bordeaux. Il est situé place de la Comédie. Œuvre de Victor Louis. Les travaux débutant en 1773, il aura fallu 7 ans pour l’édifier. L’inauguration officielle du Grand Théâtre a eu lieu en avril 1780.
En façade, on peut voir douze colonnes corinthiennes surplombées par douze statues du sculpteur Pierre Berruer représentant 9 muses et 3 déesses (Vénus, Junon et Minerve).
- Euterpe, muse de la Musique jouant de la flute
- URANIE, compas et sphère céleste pour la muse de l’Astronomie coiffure ornée d’étoiles, se drapant d’une main et tenant dans l’autre un compas sur une sphère céleste.
- Vénus (Aphrodite), 2 colombes pour la Déesse de l’Amour et de la beauté
- Calliope, 3 livres et une couronne pour la Muse de l’Éloquence
- Terpsichore, un tambourin et du rythme pour la Muse de la Danse
- Melpomène, un sceptre et un poignard pour la Muse de la Tragédie
- Thalie, un masque à la main pour la Muse de la Comédie
- Polymnie, un grand livre pour la Muse de l’Écriture
- Junon (Héra), la Déesse reine des Dieux accompagnée d’un paon (sœur et épouse de Zeus)
- Minerve, casque et bouclier pour la Déesse de la Sagesse et de la Guerre
- Erato, lyre et flambeau pour la Muse de la Musique (Elle est la muse de la musique, de la poésie lyrique … et érotique !)
- Clio, la trompette de la renommée pour la Muse de l’Histoire (Elle est ici couronnée de lauriers et représentée avec un livre d’histoire dans une main et la trompette de la renommée dans l’autre.)
Marché des Grands Hommes : Marché couvert, le marché des Grands Hommes s’impose au cœur du « Triangle », entre les allées de Tourny, le cours Clémenceau et le cours de l’Intendance. La galerie tout en verre et en piliers métalliques avec, au sommet, une magnifique coupole a été inaugurée en 1991
Visite du Palais Rohan
Hôtel de ville ancienne résidence archiépiscopale du 18e siècle, c’est le siège de l’Hôtel de ville depuis 1837.
Visite de la Porte Cailhau
Panorama à 23 m sur le fleuve et la ville. Ancienne porte défensive commémorant la victoire de Fornoue en 1495
Visite de la Flèche Saint-Michel
Panorama à 47 m sur le port de la lune et la ville. Clocher isolé de la Basilique Saint-Michel, deuxième de France par sa hauteur (114 m)
Visite de la Grosse Cloche
Grosse Cloche ancien beffroi de l’hôtel de ville au Moyen-âge.
Visites proposées par l’Office de Tourisme
Découvrez Bordeaux et sa région : à pied, à vélo, au fil de l’eau, en petit train, en autocar… découverte patrimoniale, économique, insolite… visite du vignoble et dégustations…
Bordeaux fête le vin
rive gauche
Les amoureux du vin, de la gastronomie, de la fête et de la culture sont invités à découvrir, en plein cœur du patrimoine mondial de l’Unesco, l’univers des vins de Bordeaux et d’Aquitaine.
Exposition
Bordeaux ville de pierre
Collection Jean Missegue (1931-2009)
Jusqu’au 30/09/2020 – Porte Cailhau
Cette exposition présente plus d’une centaines d’outils ayant appartenu à Jean Missegue et des relevés de quelques façades bordelaises provenant de la collection de Madame Senmartin.
Un film issu des collections de la Mémoire de Bordeaux illustre l’extraction et la taille de la pierre à Bordeaux et en Gironde.
Voici de quoi vous donner envie de venir à Bordeaux…
pour visiter et pour déguster le cannelé !!!
Et un grand merci à Chantal
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